J'en ai assez !
Depuis plus de 6 ans, j'ai appris à connaître le "monde" des médias ... J'ai participé à des émissions de télévision, répondu à des interviews pour des radios, des journaux ou des magazines ...
Au début, lorsque l'on a découvert cette affaire, c'était la colère, l'indignation ... Et les interrogations, comment et pourquoi ce scandale avait été possible ?
Ensuite, les journalistes se sont intéressés aux femmes victimes de cette fraude, aux conséquences physiques, psychologiques et financières, à leurs séquelles ...
Beaucoup ont témoigné et ont été salies, celles qui avaient eu recours à la chirugie esthétique principalement, les femmes reconstruites après un cancer du sein étaient beaucoup plus respectables !
Au fil du temps, beaucoup de failles ont été révélées, les problèmes de certification, l'absence d'alerte dues au non déclaration des évènements indésirables par les chirurgiens, l'absence de réactivité de nos autorités sanitaires et politiques, le manque d'information envers les femmes candidates à l'implantations de ces dispositifs médicaux ...
Et aujourd'hui, nous sommes à plus de 6 ans après la découverte de ce scandale sanitaire mondial sans précédent ... et RIEN n'a vraiment changé, je le dénonce dans un de mes précédents articles (ici)
Je dénonce tous ces problèmes lors de chacune de mes interviews,
mais les messages ne passent pas ...
Hier encore, à la sortie de l'audience, j'ai évoqué tous ces dysfonctionnements et rien n'est passé !
Je sais qu'il ne reste que quelques minutes sur des heures d'enregistrement, mais pourquoi repasser mon histoire plutôt que les messages importants ?
Pourquoi me dire que c'est bien de rencontrer des gens qui dénoncent et ne pas diffuser ?
Malheureusement, aujourd'hui, seule la pression médiatique fait réagir, alors pourquoi ne pas l'utiliser ?
Je suis une battante et je le reste, j'espère vraiment que des journalistes vont enfin comprendre qu'il faut arrêter de faire du "sensationnel" et dénoncer les VRAIS problèmes.
Je ne manquerais pas, bien évidemment de commenter le délibéré d'hier, mais ce sera dans un autre article.
Article écrit par Victime de prothèses PIP