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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 20:56

 Communiqué de presse de l'Institut de Veille Sanitaire

Légère diminution de la participation 
au dépistage organisé du cancer du sein entre 2009 et 2010

 

 

Le taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein a légèrement baissé entre 2009 et 2010, d'après les données publiées aujourd'hui par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

En 2010, plus de 2 360 000 femmes ont eu recours au dépistage organisé du cancer du sein, ce qui représente 52,0 % de la population cible. Sur la période 2009-2010, c’est l'ensemble des femmes de 50 à 74 ans qui a été invité à se faire dépister. Plus de 4,7 millions d’entre elles ont bénéficié de cette proposition contre 4,6 millions en 2008-2009.

Le dépistage organisé du cancer du sein propose une mammographie avec une double lecture ainsi qu’un examen clinique. Généralisé à l'ensemble du territoire en 2004, il concerne de plus en plus de femmes. Le taux de participation était en constante augmentation jusqu’en 2009 où il a atteint 52,3 %. C’est donc la première année que ce taux diminue en France. L’objectif européen du taux de participation est de 70 %.

La participation au dépistage organisé reste inégale selon les régions. Certaines d’entre elles présentent, pour la période 2009-2010, des taux de participation supérieurs à 60 % (Pays de la Loire, Limousin, Bretagne), tandis que d'autres ont des taux inférieurs à 45 % (Corse, Guyane, Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Pour les années 2009 et 2010, cinq départements (Haute-Vienne, Cher, Lot-et-Garonne, Landes, Maine-et-Loire) ont un taux compris entre 65 et 70 % et 22 départements se situent entre 60 et 65 % de participation sur ces deux ans. Le département de Paris se caractérise par le taux de participation au dépistage organisé le plus faible (27,1 %).

En France, où au moins 10 % de la population cible effectue un dépistage individuel, le taux de dépistage global est ainsi d’environ 65 %. Cependant, on peut rappeler qu’il est particulièrement important de convaincre les femmes de profiter de la qualité offerte par ce dépistage accessible gratuitement, en particulier celles qui ne font jamais de mammographie mais également celles qui les font en dehors du programme.

Le plan cancer 2009- 2013 a fait de l’augmentation de 15 % de la participation au dépistage organisé, une de ses ambitions phares. Cette augmentation devra atteindre 50 % dans les départements où ce taux est le plus faible, grâce à des mesures ciblées qui seront particulièrement suivies par le comité de pilotage présidé par le directeur général de la santé.

 


  

Ce communiqué est inquiétant, :0012: quand on sait qu'une femme sur huit développera ce cancer et que plus le diagnostic est précoce, meilleur sera le pronostic et les chances de guérison, on a du mal à comprendre cette attitude. :0009:

 

Mais pourquoi cette population ne se sent-elle pas suffisamment concernée pour répondre à l’appel? « Ça n’arrive qu’aux autres »,  « je n’ai pas de cas dans ma famille », la peur de l’examen, l’absence de symptômes, le manque de temps, de confiance dans le dépistage, l’éloignement d’un cabinet de radiologie, la politique de l’autruche?  


Si malgré son importance, autant de femmes aujourd’hui ne sont font pas dépister, c’est en majeure partie en raison d’un manque d’information, et ce, malgré les campagnes. Certaines pensent ne pas avoir besoin d’un dépistage car elles ne ressentent aucun symptôme, d’autres considèrent ne pas avoir les moyens de passer l’examen, alors que ce dernier est gratuit ou pratiquent la politique de l’autruche et n’osent tout simplement pas se faire dépister de peur du résultat. :0081:

 

L’InVS ne compte pas moins de 14 freins au dépistage.

 

Pourtant, nous savons toutes que ça peut nous arriver et ce en dehors de la tranche d’âge concernée, (20% des femmes atteintes d'un cancer du sein ont entre 40 et 49 ans !), qu’il n’est pas nécessaire d'avoir des cas dans ses proches, que la mammo, si elle n’est pas agréable est rarement douloureuse, que le cancer du sein est sournois et sans signe apparent, que se voiler la face n’empêchera pas le cancer de s’installer, que ce dépistage est sinon entièrement fiable, il est la seule arme dont nous disposons. 

 

Le dépistage est la 1ère arme contre le cancer


Les multiples campagnes pour le dépistage du cancer du sein ne cessent de le répéter : plus le cancer est diagnostiqué tôt, plus il y a de chances de guérison. Un dépistage précoce permet notamment d’éviter d’avoir à mutiler le sein afin de retirer la tumeur, et de limiter les traitements agressifs pour la santé tels que la chimiothérapie.

 

Un suivi médical peut avoir lieu à tout âge et est généralement orchestré par le gynécologue, en particulier si des cas de cancers sont présents dans les facteurs familiaux. À partir de 30 ans, le suivi doit être plus régulier, et des visites de contrôle doivent avoir lieu entre 6 mois et un an. Passé l’âge de 50 ans, des dépistages sont préconisés tous les deux ans.

 

La secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra a rappelé que le cancer du sein était la première cause de cancer chez les femmes, et la deuxième cause de mortalité en France, insistant sur l’importance d’un dépistage rapide. :0016:

 

Le dépistage organisé du cancer du sein concerne toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. Cet examen propose une mammographie avec une double lecture ainsi qu’un examen clinique, et l’accès est gratuit pour toutes les femmes faisant partie de la tranche d’âge 50 – 74 ans. La double lecture des résultats est particulièrement importante, puisque 7% des cancers ne sont pas détectés en première lecture.

 

Le dépistage organisé est accessible sur tout le territoire depuis 2004, et le taux de participation n’a cessé d’augmenter jusqu’en 2009, pour connaître une légère chute en 2010. 4.6 millions de femmes y ont participé, contre 4.7 millions en 2009, et 52 000 cas de cancer du sein ont été détectés.

 

Environ 10% des femmes ont quant à elles préféré le dépistage individuel, portant ainsi à près de 65% le nombre global de dépistage en 2010 en France.

 

Et vous, avez-vous effectué un dépistage, ou l’avez-vous conseillé à vos proches concernées ? :0016:

 

En attendant, si ce n’est déjà fait, parlez en à vos mères, grands mères, soeurs, collègues, amies ou voisines et qu’elles mêmes en parlent autour d’elles … parce que la peur n’évite pas le danger et que, nous sommes bien placées pour le savoir, ça n’arrive pas qu’aux autres ! :0031:

 

 

Article écrit par Victime de prothèses PIP


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