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Trop de reste à charge ...

Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes,  61 214 cas estimés en 2023 en France et 12 600 décès. (INCa 2024) (ici)

Une femme sur 8 sera concernée par ce cancer, 10% avant 35 ans, 20% avant 50 ans, la majeure partie aux environs de 60 ans, 50% entre 50 et 69 ans et 28% après 69 ans.

Ce cancer se traite relativement bien dans la plupart des cas avec la chirurgie associée ou non à la chimiothérapie et ou radiothérapie.

Il fait partie des Affections Longue Durée, ALD,

prises en charge à 100% par la sécurité sociale.

A ce titre, les soins et les traitements sont totalement pris en charge, y compris la reconstruction après mastectomie, quelle que soit la technique choisie, à condition d'être traitée dans un hôpital public ou dans un Centre de Lutte Contre le Cancer.

Si vous choisissez d'être prise en charge dans une clinique privée, vous aurez très probablement des dépassements d'honoraires qui resteront à votre charge, à moins d'avoir une excellente mutuelle !

Une nouvelle loi

Le sénat l'avait adoptée à l’unanimité en octobre (ici)

Aujourd'hui, l'assemblée nationale a voté à l'unanimité une loi qui prévoit de nouvelles modalités de remboursement de soins et de produits non pris en charge ou mal remboursés.(ici)

C'est un grand pas en avant pour les quelques 700 000 femmes qui vivent aujourd'hui avec un cancer du sein.

Est-ce suffisant ?

Non, car il n'y a pas que le cancer du sein pour lequel il y a des restes a charge importants pour les patients. (ici) et (ici)

Il est indispensable que les politiques élargissent le champs des cancers concernés afin de garantir

l'équité et la solidarité pour tous les malades

Article écrit par Victime de prothèses PIP