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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 22:52

L'assemblée générale du MDFPIP a eu lieu le vendredi 13 mai.

 

Les rapports moral et financier ainsi que le budget prévisionnel ont été approuvé à l'unanimité. :0004:

Le rapport d'enquête auprès des victimes des prothèses PIP a été présenté à la suite de cette assemblée générale. :0040:

Je vous mettrais dans la semaine le résumé de cette enquête.

 

Informations concernant les procédures judiciaires.


Les gendarmes de la "cellule prothèse 13" étaient présents avec l'autorisation du Procureur de la République en charge de l'affaire. Ils ont communiqué quelques informations importantes. :0037:

1500 plaintes ont été déposées à ce jour, nous rappelons que cette cellule traite TOUTES les plaintes sans exception.

C'est peu si l'on considère que 30 000femmes seraient porteuses de ces prothèses !

 

L'enquête sera clôturée mi-juin et la juge d'instruction en charge de cette affaire prendra le relais.

La "lettre plainte" sera supprimée vers la mi-juin, ensuite les plaintes pourront toujours être déposées, mais auprès des gendarmeries ou des commissariats.

 

Les femmes, ayant déposé plainte, recevront cet été un "avis à victimes" les informant de la date du procès pour "tromperie aggravée", probablement 1er trimestre voire 1er semestre 2012. L'organisation de ce procès est très compliquée, vu le nombre de victimes potentiellement présentes, il convient de trouver une salle suffisamment vaste.

 

Ensuite, toutes les femmes qui se seront faites explanter devront déposer une nouvelle plainte pour préjudice corporel afin de prétendre à indemnisation.

Lors de l'explantation, demandez à récupérer vos prothèses, elles vous appartiennent. Si la clinique ou l'hôpital refuse de vous les rendre, négociez des photos et exigez une attestation précisant le numéro de lot, l'état des prothèses et qu'elles ont été détruites.

 

Pour ce second procès, un avocat spécialisé en dommages corporels sera utile. La victime devra prouver que les dommages sont dus aux prothèses défectueuses. L'expertise médicale sera à la charge de la victime ou de son assurance par le biais de sa protection juridique. La procédure sera très longue et éprouvante pour les femmes.:0081:

 

Il conviendra de bien peser le pour et le contre avant de se lancer, l'issue étant incertaine. En effet, il n'est pas sur, par exemple, que la seule explantation par principe de précaution soit suffisante pour prétendre à une indemnisation qui couvrira les frais d'avocat et d'expertise. :0107:

 

Dès maintenant, il convient de constituer son dossier, pour celles qui souhaiteront aller jusqu'au bout de la procédure : comptes-rendus opératoires, certificats médicaux, attestations ... tout ce qui pourra prouver les dommages et les préjudices. Vous pouvez d'ores et déjà subir une (ou plusieurs selon les cas) expertise médicale dont les conclusions seront versées au dossier.

 

Il conviendra de s'armer de patience et d'avoir accumulé un maximum de preuves, ce sera très difficile à vivre. La procédure durera probablement plusieurs années.

 

 

 

Article écrit par Victime de prothèses PIP


 

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 20:00

A la suite de l’expertise médicale, le médecin expert va rédiger son rapport, dans lequel il listera les postes de préjudices qui serviront de base à l’offre d’indemnisation qui pourra être faite à la victime. 

 

Au cours d'une expertise, l'expert judiciaire doit :


  • Indiquer et mentionner toutes les personnes présentes à l'ouverture de l'expertise en indiquant leurs noms, leurs professions, et à quel titre ils assistent aux opérations d'expertise.

  • Lire intégralement et lentement pour une bonne compréhension de tous, la mission d'expertise mentionnée dans l'ordonnance du Tribunal.

  • Faire un rappel des faits en indiquant tous les documents qui sont en sa possession.

  • Demander éventuellement des pièces médicales complémentaires (dont un double sera remis aux diverses parties en présence pour respecter le principe du contradictoire).

  • Laisser chaque partie en présence, développer ses arguments et éventuellement répondre aux affirmations de l'adversaire.

  • Etudier et interpréter les différentes pièces médicales du dossier (radiographies, comptes-rendus opératoires, examens biologiques...)

  • Réaliser votre examen médical.

 

L'expert doit réaliser une véritable observation médicale, en indiquant votre état actuel, les séquelles observées de façon précise et codifiées pour permettre au juge d'évaluer les préjudices subis. 


  • Garder une totale neutralité et impartialité et éviter toute intervention ou remarque partisane qui pourrait vous déstabiliser.

  • Fournir au juge un rapport d'expertise dans lequel il exposera un résumé des faits, leurs analyses par rapport à la pratique médicale et ses conclusions.

     

Normalement, le rapport d'expertise doit comporter 5 chapîtres : 


L'exposé des faits, l'étude des pièces du dossier, l'examen médical de la victime, la discussion, la conclusion.

 

Si dans sa mission d'expertise, le magistrat n'a pas prévu la transmission d'un pré-rapport, votre médecin doit tenter de l'obtenir en le demandant au moment de l'expertise.

Dans la majorité des cas, sauf avis contraire de la partie adverse, l'expert acceptera votre requête.


Totalement ignorants du domaine médical, les juges s'en remettent aux conclusions des experts qu'ils ont nommés.

A la fin de ses conclusions, l'expert judiciaire doit évaluer vos différents préjudices, poste par poste, en lui attribuant un coefficient parfaitement codifié :

  • de 0 à 7 pour le Prix de la douleur [ Pretium Doloris - PE ]

    et le Préjudice Esthétique [ PD ],

  • de 0 à 100% pour l'Incapacité Permanente Partielle [ IPP ]

    ou Déficit Fonctionnel Permanent [ DFP ]

    ou Atteinte à l'Intégrité Physique et Psychique [ AIPP ].

Ces coefficients seront traduit en euros par votre avocat.

 

L'expert n'est qu'un " technicien médical " nommé par le juge et chargé de l'éclairer sur la réalité de la faute et l'importance des séquelles.

Le juge reste seul maître de la décision et peut parfaitement rendre un jugement totalement différent des conclusions de l'expert judiciaire.
Néanmoins, dans la grande majorité des cas, le juge va s'en remettre aux conclusions de l'expert médical qui, ne l'oublions pas a été nommé par lui.
 

 

Il faut savoir que la victime n'est pas obligée d'accepter les conclusions de l'expert.  
 

 

En effet, lorsqu'une victime sollicite la réparation des préjudices qu'elle a subi à la suite d'un dommage corporel, on peut souvent lui opposer l'existence d'un état antérieur pour justifier une évaluation modérée des préjudices subis ainsi qu'une indemnisation limitée.

La compagnie d'assurance se fonde bien entendu sur le rapport d'expertise du médecin-conseil qu'elle a missionné.

Les médecins-conseils habituellement missionnés par les assureurs sont rompus à cet exercice classique qui consiste à rechercher et à bien mettre en évidence l'existence d'un état antérieur.

Ce qui justifie bien entendu de ne pas imputer les séquelles au fait dommageable mais plutôt à l'état antérieur ou à des prédispositions pathologiques de la victime.   

 

Les médecins de recours assistant la victime devraient alors rappeler que la jurisprudence de la Cour de cassation, constante depuis 1973, ne permet pas de réduire l'indemnisation du préjudice corporel de la victime en raison de prédispositions pathologiques.  

 

Les avocats spécialisés de victimes doivent être également vigilants sur ce point lors des expertises. Cela d'autant qu'un état antérieur peut facilement être mis en évidence, notamment sur les examens d'imagerie.

Cette situation démontre une nouvelle fois que les compagnies d'assurances sont prêtes à tromper les victimes de dommages corporels pour limiter le règlement des indemnités dues.  

 

La Cour de Cassation rappelle dans un arrêt de la Deuxième Chambre Civile du 8 juillet 2010 que : " Le droit de la victime à obtenir l'indemnisation de son préjudice corporel ne saurait être réduit en raison d'une prédisposition pathologique lorsque l'affection qui en est issue n'a été provoquée ou révélée que par le fait dommageable".  

 

Donc, si on veut minimiser les préjudices subis au prétexte  que votre état antérieur, un état dépressif par exemple, vous prédisposait à ces dommages, ne vous laissez pas faire, n’hésitez pas à contester les termes du rapport.  

 

Comment contester une Expertise Médicale?  

 

La loi Badinter prévoit les modalités de l'examen médical pratiqué à la demande de l'assureur. La victime a la possibilité de se faire assister par un Médecin Expert Conseil de Recours de son choix. Il y a également la possibilité de désignation d'un Médecin Expert par le juge des référés lorsque la victime récuse le médecin choisit par l'assureur.

 

Première solution : l'expertise contradictoire

Lorsque l'assureur et la victime prennent chacun leur expert médical, on parle d'expertise contradictoire  Ceci ne se limite pas à la nomination de médecins experts : il convient de préparer au préalable avec l'adversaire un protocole d'expertise contradictoire dans lequel sera bien cadrée la mission commune qui sera demandée aux deux médecins experts    

 

Deuxième solution : l'expertise arbitrale 

Lorsque les deux médecins de l'expertise contradictoire ne sont pas d'accord, il y a possibilité que les deux parties s'accordent sur le nom commun d'un médecin expert qui tranche : c'est l'arbitrage. En ce cas la décision du médecin arbitre a la valeur d'une expertise judiciaire.

Attention : il est très courant, pour ne pas dire plus, que ce soit l'assureur qui propose l'arbitrage. Il invite alors la victime à choisir parmi une liste de médecins experts que lui même a choisi...ne tombez pas dans le piège!  

 

Troisième solution : l'expertise judiciaire

ll s'agit alors de saisir le juge pour lui demander la désignation d'un médecin expert chargé de chiffrer les préjudices. Il convient d'être prudent et de n'employer cette solution qu'en dernier recours. Non seulement la victime ne connaît pas cet expert médical, mais encore les médecins experts des tribunaux, pour beaucoup, travaillent déjà pour les assureurs ... Il est donc souhaitable de particulièrement bien préparer la demande d'expertise auprès du juge et de faire en sorte d'obtenir un pré-rapport avant le dépôt final du rapport...  

 

Donc, dernier conseil, n'allez pas seule à une expertise médicale, faites vous assister d'un médecin expert conseil de recours, lisez attentivement le rapport et contestez si besoin, vous avez des droits, faites les respecter.  

 

Dans un prochain article, je vous parlerais des différents types de préjudices.    

 

 

Article écrit par Victime de prothèses PIP.


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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 21:02

Expertise médicale

 

Lorsque la fraude sera actée en justice et que notre statut de victimes sera reconnu, nous basculerons dans une autre phase du procès, celle des expertises médicales pour évaluer les préjudices et éventuellement les indemnisations.

 

Il faut se préparer à cette expertise car ce ne sera pas simple, nous devrons apporter les preuves que nos préjudices sont dus à la prothèse frauduleuse.

 

Qui est l'expert ?

 

L'expert est un médecin désigné par l'autorité judiciaire, il ne peut prescrire ni examen ni traitement.

Il est investi d'une mission : 

L’expertise médicale est en effet une procédure encadrée par la Loi qui a pour objet, à partir des techniques et outils médicaux classiques (interrogatoire, examen clinique, analyse du dossier médical) de faire des constatations médicales et médico-légales et d’en déduire éventuellement, ce que l’on appelle des chefs de préjudice.

L’expert médical effectue exclusivement des constats les plus objectifs possibles et n’est donc pas impliqué dans un quelconque projet diagnostique ou thérapeutique.

 

Les experts médicaux sont des médecins généralistes ou spécialistes, voire diplômés de médecine légale, diplômé de Réparation Juridique du Dommage Corporel qui ont donc une double formation : médicale et médico-légale.

 

L’expert ne peut pas, même commis par une juridiction, transgresser le secret médical.

 

Une expertise civile doit être contradictoire, plusieurs intervenants (médecins conseil, avocat, assistant) sont présents et il n’est plus question de colloque singulier entre un individu traumatisé et un médecin. Mais bien d’une réunion mise en scène où la victime est au premier plan.

 

Au motif que les séquelles doivent être imputables totalement et uniquement au traumatisme, certains experts font subir aux victimes de véritables interrogatoires policiers, souvent déstabilisants, parfois sérieusement traumatisants.

 

La victime est de fait une véritable pièce à conviction dont il faut définir l’état physique ou objectif, mais aussi moral ou subjectif et parfois vérifier " la crédibilité". 

 On ne peut pas punir ou faire porter la charge de l’indemnisation à un individu accusé d’acte répréhensible sur la base de simples déclarations de victime sans prendre toutes les mesures pour les vérifier. Ajoutons qu’en matière civile, il appartient bien sûr à la victime d’apporter la preuve du dommage et de son imputabilité.

 

En résumé 

 

• L’Expert est un praticien mais il ne soigne pas mais évalue.

• Il n’a pas de véritable formation juridique mais son travail a une grande importance pour la justice,

• Il n’est pas financier mais ses conclusions vont avoir une incidence pécuniaire parfois considérable.

• Il n’est pas policier mais il doit enquêter.


 

Qui est présent à l’expertise médicale judiciaire ?


• Le ou les médecins experts nommés par le tribunal.

• La victime accompagnée de son ou ses conseils (médecin de recours, avocat)

• Le responsable (assureur) accompagné de son ou ses conseils (médecin conseil et de son avocat) En fait cette situation est rare et on retrouve habituellement le médecin conseil et avocat de la compagnie d’assurance du responsable.

• Parfois un médecin-conseil de la Caisse d’Assurance maladie dont l’objectif est de récupérer sa créance (recours contre tiers) ce qu’elle a versé et devra verser. 

 

Concrètement

 

• Préparez votre expertise, rassemblez le maximum de preuves, de témoignages écrits, de certificats médicaux ...

• N'y allez pas seule, faites vous assister d'un médecin conseil et/ou d'un avocat spécialisé en dommages corporels.

• Ayez pleine conscience de votre état de santé. Si vos problèmes sont sous-estimés et que l’examen n’est pas objectif, ne vous laissez pas faire. Tout diagnostic peut être contesté. Prenez un avocat pour vous défendre. 

• Et surtout, armez vous de courage, ce ne sera pas une partie de plaisir !

 

A la suite de cette expertise, un rapport sera établi et une offre d'indemnisation.

Nous en parlerons dans un prochain article.

 

 

Article écrit pat Victime de prothèses PIP 


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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:27
Êtes-vous sûre que votre plainte est bien enregistrée ?

Suite à mon article concernant le dépôt de plainte, de nombreuses femmes nous disent ne pas avoir reçu de mail de confirmation de la part de la gendarmerie. Quel est donc le problème ?

 

Certaines se sont renseignées auprès de la "cellule prothèses 13" qui leur a répondu ne pas avoir reçu leur plainte. Or, pour la plupart, elles pensaient que le cabinet d'avocat de leur association avait fait le nécessaire. 

 

Les plaintes déposées en masse n'étaient pas "conformes", c'est une des raisons qui a conduit la gendarmerie à mettre en ligne la "lettre plainte" comme modèle. De plus, elles n'étaient pas accompagnées des copies des pièces d'identité des victimes, et par conséquent ne pouvaient pas être enregistrées.

 

La "cellule prothèses 13" a demandé les compléments de pièces à ces avocats.

 

Vérifiez impérativement auprès de la "cellule prothèses 13"

que votre plainte leur est bien parvenue.

 

Nous vous rappelons qu'il s'agit de plainte individuelle, les plaintes collectives n'existent pas aux yeux de la loi française. Une association peut mener des actions collectives mais ne peut pas porter plainte à votre place.

 

 

Article écrit par Victime de prothèses PIP

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 17:52

Dépot de plainte

 

Pour déposer plainte, il n'est pas nécessaire d'appartenir à une association, ni de prendre un avocat à ce stade de la procédure.

 

La section de recherches de la gendarmerie de Marseille a mis en ligne une "lettre plainte" qu'il suffit de télécharger et de renvoyer à la "cellule prothèse 13" avec les documents justificatifs : (télécharger lettre plainte ici)

 

Attention.png Vous recevrez un accusé réception dès que votre plainte sera enregistrée.

Si vous n'avez pas reçu le mail ci-dessous, interrogez la "cellule prothèse 13"

Réception de plainte

 

 

Article écrit par Victime de prothèses PIP

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 17:51

La cellule "prothèses 13" de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille est chargée de recueillir les plaintes des victimes.

Elle nous a envoyé ce communiqué qui apporte des précisions sur les questions que lui posent les femmes :

 


 

COMMUNIQUÉ DE LA GENDARMERIE

 

Bonjour,


A travers les communications que nous avons avec les victimes, plusieurs questions reviennent régulièrement. Voici donc une synthèse des réponses :

 

Conduite à tenir concernant les prothèses explantées : 

 

Nous rappelons que les prothèses appartiennent à la personne qui les porte.

Aussi en cas d'explantation vous pouvez les demander et les conserver.

Vous pouvez également demander à l'hôpital de les conserver (avec leur accord) et de faire des photos de celles-ci.

Cependant les prothèses doivent vous être remises sur demande.

Dans tous les cas, il est préférable de ne pas les détruire (en cas d’analyses ultérieures).

A défaut il faut obtenir les références de celles-ci, à savoir le type (Texturée, micro-texturée, lisses) le numéro de lot et le numéro de série.

Chaque prothèse est référencée à sa sortie de fabrication et des étiquettes (ou les références) figurent normalement dans votre dossier médical (traçabilité).

 

Quelques précisions pour les lettres plaintes :

 

N'oubliez pas d'écrire votre adresse mail lisiblement et de préciser votre nom de jeune fille. C'est sous ce nom que la plainte est enregistrée.

Fournir carte d'identité et de porteur (recto-verso).


Le retrait des implants PIP ne concerne que les prothèses remplies de gel de silicone. Les implants remplis de sérum physiologique ne sont pas concernés.

Date limite de dépôt des plaintes auprès de la cellule « prothèses 13 » :

 

Nous recevrons les plaintes jusqu'au mois d'avril ou mai 2011 (la date exacte sera communiquée avant)

Après il faudra adresser celles-ci au tribunal de grande instance de Marseille.

En cas de difficulté n'hésitez pas à nous contacter :

protheses13@gendarmerie.interieur.gouv.fr

 

Cordialement

 


 

Article écrit par Victime de prothèses PIP

 

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